10 raisons pour lesquelles vous n’êtes pas heureux dans votre travail

La semaine a à peine commencé et vous êtes déjà à bout ? Découvrez dans cet article les raisons de votre mal-être au travail et nos conseils pour remédier à la situation ! 

Si vous n’êtes pas heureux ou travail, sachez que vous n’êtes pas le ou la seule dans cette situation. Selon l’Institut de la statistique du Québec, près de 50% des Québécois seraient en effet en grande détresse psychologique, tous types d’emplois confondus. 

Et si ce phénomène n’est pas vraiment nouveau, la pandémie de Covid-19 n’a malheureusement pas arrangé les choses. Au Québec, l’industrie de l’automobile étant l’une des plus touchées, elle a amplifié le problème de pénurie de main d’œuvre déjà existant en obligeant les entreprises à exploiter au maximum les ressources présentes. Ce qui a entraîné des épuisements professionnels et une augmentation des absences et des maladies en raison d’une charge de travail trop élevée. Sans compter la guerre de talents que se livrent les garages et concessionnaires entre eux, avec un taux de mobilité majeur des travailleurs… Une situation qui est donc loin d’être idéale si on souhaite s’épanouir durablement au sein d’une entreprise.

Alors, voici 10 raisons pour lesquelles vous-même ou d’autres travailleurs n’êtes pas très motivés, voire malheureux au travail, avec des pistes de solutions pour remédier à la situation. 

1-Vous ne vous entendez pas avec votre supérieur 

Une mauvaise entente avec son superviseur direct ou avec la direction est l’un des principaux problèmes soulevés par les employés qui déclarent être mécontents ou peu motivés au travail. Conflits intergénérationnels, attentes et priorités différentes, manque de communication, brusquerie, pression inutile ; les motifs liés à un problème avec un ou des supérieurs sont nombreux et doivent être réglés au cas par cas.

Par conséquent, selon celui que vous avez avec votre patron, nous vous conseillons, soit de faire le nécessaire pour arranger les choses, par exemple en en discutant directement avec lui ou avec la personne en charge des ressources humaines si vous n’osez pas le confronter. Soit d’ouvrir vos champs d’horizons … pour voir si l’herbe serait plus verte ailleurs !

2- Vous n’aimez pas vos collègues

Nous avons tous un ou des collègues difficiles. Ce sont ces gens qui ne manquent jamais une occasion de nous rabaisser ou de s’arroger notre travail, de nous pousser à bout, d’être irrespectueux, de provoquer des conflits dans l’équipe. Ils peuvent aussi nous sortir par les oreilles en raison de leur incompétence, avouons-le.

Bref, quand nous devons travailler avec ces personnes plus de 30, voire 35 heures par semaine, il est naturel de ressentir un malaise, voire un mal-être en leur compagnie. Alors, que faire, puisque notre environnement de travail, et de ce fait la qualité de la relation que nous entretenons avec nos collègues, joue pour beaucoup dans notre indice de bonheur personnel ? 

Nous pouvons vous suggérer, dans la mesure du possible bien sûr, de limiter vos interactions sociales et même professionnelles avec ces personnes. Ou encore, de parler de ce malaise avec votre supérieur.

Mais si cela est hors de propos, eh bien, pourquoi ne pas envisager un changement d’équipe, ou bien carrément d’entreprise ? Après tout, ce ne sont pas les opportunités qui manquent dans le secteur de l’automobile au Québec, et vous évoluerez dans une atmosphère de travail bien plus agréable.

3- Votre travail manque de défis

Une des raisons de l’ennui et du manque de motivation que l’on peut ressentir au travail repose sur le sentiment de se sentir sous-évalué, sans défi à relever. Si votre travail n’est pas votre priorité, ce n’est pas si grave que cela. Par contre, si vous avez envie de faire preuve d’initiative et de bénéficier de plus d’autonomie et de responsabilités, là, ça ne fonctionne pas.

Alors avant d’éteindre cette flamme en vous ou de péter une crise face à votre employeur, vous devez faire le premier pas. Ce dernier est le seul à pouvoir débloquer la situation, donc n’hésitez pas à abattre vos cartes et à lui faire part de votre intérêt à relever des défis. S’il n’en prend pas bonne note, vous pourrez envisager d’en trouver un autre qui le fera.

4. Vous ne croyez pas en votre travail

La pandémie a amené de nombreux travailleurs à réfléchir au sens de leur travail. On a ainsi assisté à une véritable désertion d’employés dans le secteur de la restauration et du tourisme, jugés non essentiels.

Qu’en est-il dans le secteur de l’automobile ? Il est lui aussi touché, car il a beau avoir été jugé essentiel pendant la pandémie, ses métiers ne jouissent pas encore de l’image valorisante qu’ont d’autres industries.

Alors si vous éprouvez une sorte d’écœurement ou de mal à l’âme quand vous attaquez vos journées de travail ; que vous vous sentez inutile ; ou bien que vous trouvez que vos valeurs ne correspondent pas à celles de votre entreprise… agissez !

Nous vous le disons tout de go : vous ne vous épanouirez jamais dans un poste si vos responsabilités et votre rôle ne sont pas en alignement avec vos valeurs fondamentales. Par exemple, si vous adorez aider les autres et être en contact avec eux, mais qu’on vous cloisonne sous une voiture ou devant un ordinateur sans croiser de clients, vous ne pourrez pas être heureux.

Alors une fois encore, parlez-en avec votre responsable pour orienter différemment votre rôle, ou bien envisagez de changer de travail ou même de vous reconvertir professionnellement. Il n’est jamais trop tard pour agir.

5. Votre travail n’est pas gratifiant 

Selon plusieurs études, neuf personnes sur dix sont prêtes à gagner moins en échange d’un travail plus gratifiant. Qu’entend-on par là, au juste ? Un travail gratifiant se caractérise par le fait qu’il met en valeur la personne qui le réalise. Et il contribue du même coup à son indice de bonheur personnel.

Pour avoir un travail gratifiant, la base, c’est d’abord de faire un travail qu’on aime et dont les tâches quotidiennes nous stimulent. Si on a l’impression de perdre son temps, de ne pas se réaliser dedans, et de n’atteindre aucun des objectifs qu’on s’est fixés personnellement, est-ce que cela vaut la peine de rester dans cette situation, même si on jouit d’un bon salaire et d’avantages sociaux ? Non, nous ne le pensons pas. Et vous ne le devriez pas non plus.

6. Vous stagnez professionnellement

La stagnation professionnelle est l’ennemie numéro un de la motivation et du bien-être au travail. Elle peut être due à plusieurs facteurs comme le manque de défis, de promotions, ou encore de nouveaux apprentissages sur le lieu de travail.

Pour la surmonter, avoir un objectif de carrière clair peut vous aider. Alors, prêtez-vous au jeu de l’analyse de votre bilan professionnel, de vos priorités et des buts que désirez atteindre en suivant notre méthode en trois points pour établir votre plan de carrière.

Si vous jugez toutefois que la situation pourrait se régler plus facilement, prenez le mors aux dents et distinguez-vous par votre esprit d’initiative auprès de vos superviseurs. Le cas échéant, il sera toujours possible de revenir à notre précédent conseil.

7. Votre salaire ne vous convient pas 

Le salaire peut constituer une réelle source de motivation, à condition bien sûr qu’il soit considéré comme« juste ». Si ce n’est pas le cas, cela peut naturellement avoir un effet démotivant envers son travail, surtout lorsqu’on voit ces mêmes salaires grimper ailleurs dans l’industrie. 

Donc, si vous sentez que vous êtes sous-payé, mais que vous aimez votre poste et l’ambiance de travail qui règne dans votre entreprise, pourquoi ne pas engager une discussion à ce sujet avec votre responsable ? Si vos arguments sont convaincants et vos preuves réalisées, vous devriez être entendu. Peut-être pouvez-vous aussi postuler pour une promotion, si la grille salariale de la compagnie est déjà établie ? 

Si par contre, rien ne bouge autour de vous malgré vos efforts et votre transparence, peut-être est-il temps de changer de structure, avec un salaire plus important à la clef. 

8. Votre charge de travail est trop importante 

Vous ne pourrez jamais vraiment vous épanouir dans un travail qui vous soumet à un stress au-delà de vos capacités.

Dans le domaine automobile, il faut évidemment composer avec ce genre d’impératifs et être en mesure de gérer la pression, que ce soit le nombre de véhicules traités chaque jour, ou bien celui de modèles vendus chaque mois.

Mais on peut aussi, à court comme à long terme, faire les frais de ce stress en faisant des burn out, des dépressions, ou carrément en donnant sur un coup de tête sa démission sans avoir de solutions de secours.

Alors, avant de sacrifier votre santé et votre vie personnelle, apprenez à vous prioriser. Ce qui signifie concrètement de refuser une charge de travail trop lourde, de cesser d’aider inutilement les autres et de déléguer certaines tâches dès que l’occasion se présente.

Si malgré tout, cette même charge de travail est encore trop conséquente pour vous, repensez votre rôle au sein de l’entreprise… ou d’une autre qui respectera davantage vos capacités.

9. On ne reconnaît pas votre valeur 

Tout le monde a besoin d’un minimum de reconnaissance de la part des autres, même les plus solitaires d’entre nous. Et non, il n’est pas nécessaire de mendier cette appréciation des autres ou de les forcer à nous féliciter. Cette reconnaissance doit venir d’elle-même, être sincère et intégrée dans les valeurs de l’entreprise qui nous emploie.

Par conséquent, si vous trouvez qu’on ne reconnaît pas votre travail à sa juste valeur, montrez l’exemple en témoignant vous-même de l’appréciation et de la gratitude à votre équipe, cela pourrait jouer en votre faveur.

Mais si l’attitude positive que vous avez continue, après un moment, à se heurter à celle, hautaine ou indifférente, de vos collègues et de votre direction, n’hésitez pas à changer de travail. Cette entreprise ne vous mérite tout simplement pas.

10. Vous détestez votre travail

Il y a une réelle différence entre être insatisfait de son travail pour une raison ou pour une autre, et le détester vraiment. Dans une telle situation, la meilleure des décisions, c’est d’en changer le plus vite possible.

Encore faut-il le faire intelligemment sans vous mettre à dos votre direction et vos collègues, qui pourraient saper votre image professionnelle. Donc, interrogez-vous tout d’abord sur les raisons qui expliquent ce sentiment de dégoût. S’il s’agit du poste lui-même, peut-être un changement de service remédiera à la situation.

Par contre, si c’est le modus operandi de l’entreprise qui ne vous convient pas, il est possible de trouver votre bonheur ailleurs sans perdre dans l’attente votre travail actuel. Suivez nos conseils en la matière.

Enfin, si c’est le domaine de travail lui-même qui vous donne des haut-le-cœur, suivez votre intuition et changez-en. Il peut être effrayant de retourner dans l’inconnu, mais lorsqu’on s’épanouit dans une nouvelle voie professionnelle, le bonheur qu’on ressent en vaut vraiment la chandelle !

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