Marie-Soleil Labelle : les deux mains sur le volant

Elle n’a que 20 ans, mais elle connaît déjà très bien les podiums et carbure depuis longtemps à la vitesse, au vrombissement du moteur et à l’odeur d’essence des bolides qu’elle conduit sur les pistes de course canadiennes et américaines. Rencontre avec Marie-Soleil Labelle, une pilote qui voit grand.

À première vue, Marie-Soleil Labelle a tout de la jeune universitaire. Elle est féminine, élancée, articulée, engagée dans un double baccalauréat en génie mécanique et en technologie de l’information à l’Université d’Ottawa.

Mais il ne faut pas se fier à cette première impression. Parce que Sunny, comme ses proches la surnomment, est une talentueuse et redoutable pilote qui s’est notamment classée, en 2022, au 2rang de la Coupe Nissan Sentra en classe Micra, ainsi que 3e au Grand Prix du Canada. Un Grand Prix d’ailleurs remporté la même année et en 2024 par une autre femme, Valérie Limoges, dont Marie-Soleil Labelle semble suivre les traces… et compte bien les dépasser. Où le boudin noir est sacré Poursuivre la lecture « Marie-Soleil Labelle : les deux mains sur le volant »

Recrutement international : pas de panique !

Les annonces gouvernementales ne signifient pas la fin du recrutement de travailleurs étrangers dans le secteur automobile. Voici comment manœuvrer pour les jours et mois à venir.

Comme nous en avions parlé dans cet article au mois de septembre dernier, Québec et Ottawa ont commencé à annoncer au mois d’août des restrictions à l’embauche de travailleurs étrangers temporaires à bas salaire (en deçà de 27,47 $ de l’heure, ou 57 000 $ par an) : gel pour six mois des recrutements à Montréal, refus de traitement des demandes d’EIMT dans les zones métropolitaines où le taux de chômage est de 6 % ou plus, nouveau plafond de 10 % de travailleurs étrangers temporaires au sein d’une entreprise, durée maximale d’emploi réduite de deux à un an.

Évidemment, ces annonces ont bousculé le milieu automobile, où le recrutement international est souvent vital pour combler un manque de main-d’œuvre récurrent. Il est donc compréhensible que plusieurs employeurs du secteur soient stressés en apprenant les décisions supplémentaires prises au cours des dernière semaines.

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