Capacité d’adaptation, formation de pointe, bonne connaissance des produits… Les directeurs et directrices de services financiers ont autant de qualités humaines que d’aptitudes théoriques dans l’industrie automobile.
Quelles sont les forces d’un bon directeur ou d’une bonne directrice de service financier ? Cette question a de l’importance pour les concessionnaires automobiles, considérant les profits que représentent la vente de produits du service financier au Québec (près de 50% des bénéfices à certains endroits), selon un article du web magazine AutoMédia .
Les qualités essentielles des personnes qui occupent ce poste se trouvent aussi bien sur le plan des relations interpersonnelles (écoute du client, bonne interaction avec les fournisseurs, etc.), que sur celui de l’apprentissage. En effet, la formation continue semble être la pierre angulaire qui fait toute la différence pour les anciens et futurs responsables des services financiers dans le secteur automobile.
Des gestionnaires habiles avec les nouvelles technologies
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la crise sanitaire a bouleversé les activités habituelles des concessionnaires automobiles et les a forcés à revoir leurs stratégies de vente. Cette nouvelle réalité a aussi fait ressortir l’importance de la formation pour les directeurs et directrices de services financiers. Or, au cours de la dernière année, le taux de roulement dans cette profession aurait été supérieur à 10 % d’après un sondage réalisé par AutoMédia, notamment en raison de la prédominance des méthodes virtuelles de ventes qui en auraient découragé plus d’un. Une formation à la fine pointe de la technologie, et adaptée aux nouvelles réalités du marché, est donc une aptitude importante à considérer chez un directeur ou une directrice de nos jours.
Forte aptitude en organisation
Selon la description d’Anne Matte, directrice du coaching et du développement des affaires pour le Réseau Multi Concessionnaires, au cours d’une interview, un bon directeur ou une bonne directrice de service financier, c’est d’abord « Une personne qui possède une attitude du tonnerre, ainsi que d’extraordinaires qualités de leadership, de ventes et d’organisation ». En effet, bien que ces responsables n’aient pas d’employés sous leur responsabilité, ils ou elles doivent bien souvent gérer seuls le département des services financiers.
Par ailleurs, les personnes qui sont à ce poste doivent également inspirer confiance et avoir la capacité d’établir des relations solides avec les fournisseurs, les consommateurs, les institutions bancaires et leurs partenaires de travail. Sans oublier bien sûr les habiletés nécessaires pour gérer des dossiers de crédit et de financement !
Les services financiers, une passion
Une bonne formation et de fortes aptitudes en communication, oui ! Mais le métier de directeur financier demande aussi de la passion. En effet, l’adaptation aux nouveaux moyens de communication et la compréhension des services financiers implique de se mettre régulièrement à jour pour proposer aux consommateurs des services financiers adéquats. De ce fait, les directeurs et directrices des services financiers du secteur automobile doivent aussi avoir soif d’apprendre, et aimer ce qu’ils ou elles font.
Répondre aux besoins réels de la clientèle
Avec la présence accrue de l’Autorité des marchés financiers et de l’Office de la protection du consommateur, le contrôle de l’offre des produits et des assurances se renforce. Si bien que les directeurs et directrices de services financiers doivent connaître les produits disponibles, mais aussi se fier aux réels besoins des clients avant de faire des propositions, au risque de se retrouver pointés du doigt dans l’industrie.
Pour former les nouveaux professionnels des finances chez les concessionnaires automobiles du Québec, un fournisseur de solutions, le Groupe Premier Québec (GPQ), propose désormais ses produits sur la scène québécoise. Consciente des réalités de l’industrie automobile, l’entreprise apporterait une « formule adaptée » dont les détails ne sont pas encore dévoilés, d’après le président de GPQ. Une manière de plus de se mettre jour dans un secteur d’activités qui évolue très rapidement !