Le travail ressemble trop souvent à une course folle quotidienne où le nombre de tâches surpasse de beaucoup le temps disponible. Votre liste de choses à faire paraît sans fin, au point où vous ne savez plus par quel bout commencer. Débordé, impuissant, vous lancez la serviette avant même le coup de départ. Le remède? Gérer vos priorités.
Dites-vous d’abord qu’il est virtuellement impossible de tout faire. Il faut donc hiérarchiser vos activités professionnelles au début ou à la fin de chaque journée et planifier en fonction de la liste établie, tout en maintenant une certaine dose de flexibilité pour les imprévus.
Priorisez l’importance sur l’urgence. L’importance d’une tâche est déterminée par l’impact de celle-ci sur les objectifs globaux de l’entreprise et par sa valeur ajoutée. L’urgence est pour sa part définie par le temps de réalisation requis et par les dates d’échéance.
La matrice d’Eisenhower suggère que 65 à 75 pour cent du temps de travail devrait être dédié aux tâches dites «non urgentes, mais importantes». Les urgences prendront certes le dessus, mais rien n’empêche dans ces cas précis de déléguer, en tout ou en partie, certaines fonctions.
Pour les tâches classées comme accessoires et inutiles, bref qui rapportent peu à l’entreprise, cessez la procrastination et mettez-les tout simplement au rencart.
Enfin, programmez des pauses dans votre folle journée, question de retrouver l’équilibre et augmenter après coup votre productivité.
Bref, changez donc votre coup de départ quotidien par : « À vos marques, prêts… priorisez! ».