Les absences du bureau sont parfois liées à des maladies ou décès «imaginaires», question d’allonger le week-end et de profiter d’une journée de repos supplémentaire. Les excuses et mensonges sont courants, mais sont-ils libres de conséquences?
Dans des cas semblables, mieux vaut y aller avec les «classiques» plutôt que d’inventer des histoires abracadabrantes, à moins de posséder de grands talents de comédien ou d’être un fieffé menteur! Intoxication alimentaire, maux de dos ou enfant malade sont, règle générale, infaillibles, car difficilement vérifiables ou contestables.
Les autres options sont plus risquées et doivent être utilisées avec parcimonie. Si votre grand-mère vient supposément de rendre l’âme, rappelez-vous que vous n’en avez, en principe, que deux! Si vous préférez plutôt errer dans la haute voltige et prétendre à une réunion familiale de moufettes devant votre porte de garage, attention aux éclaboussures!
La prudence est en effet de mise, car jusqu’à 30 pour cent des patrons vérifieraient la véracité des dires de leurs employés. Votre employeur est d’ailleurs en droit de vous demander un certificat de décès ou de maladie pour plus de deux jours d’absence consécutifs.
Le défaut de justification ou la preuve d’un mensonge peut miner royalement la relation de confiance que vous avez avec votre patron et vos collègues. Pire, il peut être un motif pour un sérieux avertissement versé à votre dossier, voire un licenciement.
L’honnêteté est encore la mieux récompensée, d’autant plus quand cette pause est méritée par du travail bien fait!