Si vous êtes insatisfait ou carrément dégoûté de votre travail actuel, plusieurs options sont possibles pour retrouver le sourire. Suivez nos conseils !
Le mal-être au travail, voire l’écœurement pur et simple de son emploi, ça ne date pas d’aujourd’hui, ni même de la pandémie de Covid-19. Des études menées depuis des années, comme celle de l’association Mental Health American en 2017, montraient des statistiques alarmantes. Par exemple, que 77% des employés les plus compétents se sentaient ignorés, que l’opinion de 44% des travailleurs les plus qualifiés n’était jamais prise en considération, ou encore que 55% des personnes sondées estimaient que leur rétribution n’était pas à la hauteur de leur travail. Si bien que déjà à cette période, 75% d’entre elles cherchaient un nouveau travail pour pouvoir quitter celui qu’elles avaient.
Évidemment, depuis deux ans, la situation ne s’est pas arrangée, avec des pénuries d’employés qui ont accru la pression sur les équipes en place, les contrecoups mentaux des confinements et du télétravail, les ouvertures et fermetures de plusieurs domaines d’activité, ainsi que les réorientations professionnelles d’un certain nombre de travailleurs.
Mais il est aussi ressorti du positif de tout cela. Nous avons pris conscience de nouvelles priorités en dehors du travail lui-même, ainsi que de notre besoin d’être heureux dans notre emploi et au sein de notre entreprise.
Alors, si vous vous sentez mal à l’aise ou malheureux au travail, voire près du burn out, de l’apathie, de la dépression ou du pétage de coche, rassurez-vous ! Vous POUVEZ régler cette situation sans que le ciel ne vous tombe sur la tête. Et vous disposez de plusieurs options, en plus. Suivez le guide !
Améliorez vos conditions de travail actuelles
Irritabilité, stress, perte de motivation, répercussions sur la santé physique et mentale, incapacité à prendre du recul, erreurs récurrentes, fatigue, dépression… Reconnaissez-vous quelques symptômes de ce mal-être qui vous ronge ?
Les identifier, c’est un premier pas dans la bonne direction. Nous avons d’ailleurs dressé une liste et des pistes de solution pour 10 de ces signes. Pourquoi ? Parce qu’avant toute chose, il faut comprendre l’origine de votre problème, qui peut aussi bien être lié à une mauvaise atmosphère au travail, qu’à la microgestion de votre responsable, au manque de reconnaissance que vous ressentez, à des valeurs d’entreprise trop éloignées des vôtres, ou encore à un salaire en-deçà de vos attentes.
Une fois cette petite auto-analyse réalisée, et vos priorités déterminées (avancement, meilleur salaire, plus de vacances, horaire de travail plus flexible, télétravail, groupe de soutien… il peut y en avoir plusieurs !), vous pouvez envisager d’arranger les choses sans claquer la porte de votre entreprise.
Parfois, une bonne discussion avec son superviseur ou la personne en charge des ressources humaines, la renégociation de ses conditions de travail, ou bien la mise en place de nouvelles politiques comportementales au sein de son équipe peuvent faire toute la différence. N’ayez pas peur d’agir pour être heureux, parce que le travail, qui occupe une portion majeure de votre vie, y contribue pour beaucoup !
Malgré tout, si vos démarches sont vaines ou que vous sentez que avez passé un point de non-retour, prenez votre courage à deux mains… et allez trouver votre bonheur ailleurs!
Démissionnez… à votre avantage !
Dans le domaine automobile encore plus que dans d’autres, la mobilité des employés est forte (autour de 20% en moyenne). L’époque où les gens passaient toute leur vie au sein d’un même garage ou concessionnaire est donc révolue. Aujourd’hui, bouger est de mise, et il est admis que nous travaillerons en moyenne pour plus de 10 employeurs au cours de notre parcours professionnel. De plus, le fait de démissionner … a beaucoup plus d’avantages qu’on le croie !
Effectivement, au-delà du fait de quitter un emploi qu’on n’aime pas, une équipe que l’on juge toxique ou des valeurs d’entreprise dans lesquelles on ne se reconnaît pas, changer d’entreprise permet notamment de voir son salaire augmenter (jusqu’à 20% en plus pour des tâches identiques), de se rapprocher géographiquement de son domicile, d’obtenir plus d’avantages sociaux ou de vacances, et de décrocher un poste supérieur (par exemple, de passer du statut de « junior » à « senior »).
Changer d’emploi permet aussi de négocier des avantages accessoires comme du télétravail, des primes ou des horaires flexibles pour une meilleure conciliation travail-famille, de développer son réseau de contacts professionnels, d’évoluer au sein d’une nouvelle ambiance de travail (tellement rafraîchissant !), et même, dans certains corps de métier, d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences.
Bref, démissionner peut s’avérer stimulant et vous apporter le bonheur professionnel que vous recherchez !
Le secteur automobile recrute énormément
Le Québec est touché de plein fouet par une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs pans cruciaux de son économie, dont le secteur automobile. À tel point, d’ailleurs, que le gouvernement a investi au mois d’avril 2022 des millions pour attirer des mécaniciens et carrossiers étrangers.
Il faut dire que les besoins sont immenses. Auto-jobs n’a jamais reçu autant de demandes de postes à combler, notamment pour des mécaniciens et apprentis-mécaniciens, des conseillers aux ventes, des conseillers techniques, des commis aux pièces et des réceptionnistes.
Selon Emmanuelle Bourque, directrice de comptes pour Auto-Jobs.ca, ce n’est pourtant que le haut de l’iceberg. « Tous les postes nécessitant peu de qualifications, comme les préposés au service, les commis aux réclamations ou aux pièces, ou encore les préposés au lavage et à l’esthétique, n’arrivent plus à trouver preneur. »
Alors, si vous aviez encore peur de quitter votre emploi même s’il vous donne la migraine, ce genre de données devrait vous faire changer d’avis. Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action… et à scruter tout ce que l’équipe d’Auto-jobs peut faire pour vous aider à trouver votre bonheur !