La culture d’une entreprise se fonde sur ses valeurs, car elles fixent les orientations stratégiques de l’organisation et donnent un sens aux actions quotidiennes de tous les collaborateurs. Dans cette optique, comment expliquer le nombre de sociétés qui prend cet exercice à la légère?
Pour plusieurs dirigeants, l’établissement de valeurs demeure un exercice à la mode, voire un mal nécessaire. Il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de relations publiques, les définissant en quelques minutes sur un bout de papier à la fin d’une réunion. De plus, ces décideurs confondent trop souvent les valeurs avec des processus et objectifs d’affaires alors qu’elles relèvent strictement de l’éthique.
Indubitablement, les valeurs ont leur place dans l’entreprise, tout particulièrement en cette période d’incertitude économique et de mutation
profonde. Clairement formulées, elles se veulent un outil efficace de mobilisation. Elles forgent une identité, stimulent la fierté et établissent un cadre de référence.
Pour que ces valeurs soient toutefois crédibles et porteuses de succès, il est important de bien les communiquer aux individus concernés, notamment en les affichant à plusieurs endroits dans ses outils de communication. Il faut aussi s’y référer régulièrement et les lier à toutes les réalisations et décisions de l’entreprise.
Toute organisation se réalise en affirmant ses convictions et ses principes fondamentaux qui doivent servir de guide à l’ensemble de ses activités. En fixant des valeurs positives reconnues de ses partenaires, tous et chacun visent le même objectif pour le bien-être collectif.
Les courriels, les sites de clavardage et les médias sociaux ont facilité les communications au fil des ans grâce à leur interactivité et à leur instantanéité. Ces outils viennent toutefois avec des côtés sombres, car certains utilisateurs, pour ne pas dire clients, cachés derrière leur écran, en profitent pour se défouler sur le dos d’employés.
