Est-ce que les travailleurs canadiens vivent pour travailler ou travaillent pour vivre? Un récent sondage répond à cette question…
Un nouveau sondage mené par le cabinet de dotation en personnel Robert Half démontre que les travailleurs… travaillent pour vivre. En effet, bonne nouvelle, plus des deux tiers des travailleurs sondés ont affirmé qu’ils ont atteint un équilibre travail-vie privée allant de « bon » à « excellent ». Et plus du tiers, 35 %, estiment que cet équilibre s’améliore comparativement à il y a trois ans.
L’étude a été menée auprès de 570 employés et 1 200 dirigeants canadiens sur le thème du bonheur vs. une plus grande productivité et une loyauté accrue. Les employés qui avaient l’impression d’avoir atteint une symbiose entre leur vie professionnelle et personnelle étaient deux fois plus propices d’être heureux au travail, comparé à ceux qui affirmaient le contraire.
« Le fait de donner aux équipes les options et les ressources leur permettant de trouver un équilibre entre vie personnelle et obligations professionnelles aide à réduire le stress et peut contribuer à leur engagement, leur fidélité et leur bonheur général au travail », a déclaré Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel chez Robert Half.
Une question se pose : à qui devrait revenir la responsabilité quant à l’équilibre travail-vie privée? 36 % des travailleurs croient que cette responsabilité revient à l’entreprise. Dans un second sondage, près du quart des dirigeants d’entreprises sondés ont indiqué croire que cette atteinte d’équilibre relevait principalement de l’employé.
« Les chefs d’entreprise devraient évaluer comment leur propre approche en matière d’équilibre des responsabilités peut influencer leurs employés », a ajouté M. Scileppi. D’après lui, en encourageant l’équilibre travail-vie privée et en faisant de cette question une priorité, les gestionnaires « mettent la table pour une culture d’entreprise attirante qui suscite le bien-être des employés et leur succès à tous les niveaux ».