Marie-Soleil Labelle : les deux mains sur le volant

Elle n’a que 20 ans, mais elle connaît déjà très bien les podiums et carbure depuis longtemps à la vitesse, au vrombissement du moteur et à l’odeur d’essence des bolides qu’elle conduit sur les pistes de course canadiennes et américaines. Rencontre avec Marie-Soleil Labelle, une pilote qui voit grand.

À première vue, Marie-Soleil Labelle a tout de la jeune universitaire. Elle est féminine, élancée, articulée, engagée dans un double baccalauréat en génie mécanique et en technologie de l’information à l’Université d’Ottawa.

Mais il ne faut pas se fier à cette première impression. Parce que Sunny, comme ses proches la surnomment, est une talentueuse et redoutable pilote qui s’est notamment classée, en 2022, au 2rang de la Coupe Nissan Sentra en classe Micra, ainsi que 3e au Grand Prix du Canada. Un Grand Prix d’ailleurs remporté la même année et en 2024 par une autre femme, Valérie Limoges, dont Marie-Soleil Labelle semble suivre les traces… et compte bien les dépasser. Où le boudin noir est sacré Poursuivre la lecture « Marie-Soleil Labelle : les deux mains sur le volant »

Façonner l’avenir de la réparation en carrosserie

Le second événement de l’année 2024 du Forum canadien de l’industrie de la carrosserie (CCIF) a réuni de nombreux acteurs du milieu automobile autour des nouveautés, enjeux et opportunités de ce secteur d’activités.

Le 20 septembre dernier, à Montréal, le Forum canadien de l’industrie de la carrosserie (CCIF) a attiré beaucoup de professionnels : des réparateurs en carrosserie, des assureurs, des concessionnaires, des fabricants d’équipement d’origine (FÉO), des éducateurs, des fournisseurs et des prestataires de services.

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La CCAQ se dote d’une certification pour réguler les pratiques des concessionnaires du Québec

La 2e Rencontre au Sommet de la CCAQ a été au cœur du lancement de ce qui ressemble à une petite révolution au sein d’une industrie à la réputation exécrable auprès des consommateurs : une certification garantissant de bonnes pratiques, assortie d’un programme de normalisation et de mesures de contrôle.

La 2e Rencontre au Sommet de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ), qui s’est tenue les 12 et 13 septembre au Centre des sciences à Montréal, n’était pas anodine. Plus de 400 personnes représentant des concessionnaires, des fournisseurs, la SAAQ, l’Office de la protection du consommateur (OPC) et l’Automobile Protection Association (APA) s’y sont d’ailleurs réunis, en vue d’y concrétiser les engagements pris dans un Manifeste lors de la dernière édition de 2023.

Il faut dire que ce sur quoi ont depuis potassé les employés et les 15 concessionnaires du conseil d’administration de la CCAQ, en compagnie de deux comités – un d’éthique et de conformité, l’autre de ressources humaines – et plusieurs experts externes n’est rien de moins qu’un changement de culture au sein des concessionnaires du Québec.

Toutefois, comme l’a souligné le PDG de la CCAQ Ian P. Sam Yue Chi à l’ouverture de la Rencontre, les concessions n’ont plus le choix : « Il faut transformer notre industrie et changer notre image publique auprès des consommateurs si nous voulons assurer la pérennité de nos entreprises. Si nous ne le faisons pas, d’autres le feront à notre place » a-t-il martelé.

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Auto-jobs.ca et Canari Recrutement International deviennent partenaires

Les deux leaders en emploi et en recrutement unissent leurs forces pour aider les employeurs québécois et canadiens en pénurie de personnel.


Stéphanie Massé et Karim Mouldi.

Le recrutement de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur automobile devient de plus en plus complexe, ce n’est plus un secret. Manque de relève, grande mobilité des travailleurs, manque de finissants dans plusieurs catégories ; de la mécanique générale et spécialisée, à la carrosserie, en passant par la peinture industrielle et le conseil technique, il est difficile d’attirer et de conserver des talents.

L’emploi et le recrutement étant, depuis plus de 20 ans, au cœur des activités d’Auto-jobs.ca, le moteur de référence du secteur automobile avec la plus vaste communauté de professionnels au Québec, l’entreprise a décidé d’épauler de manière encore plus concrète son milieu en s’associant à une des agences de recrutement international les plus sérieuses et reconnues sur le marché, Canari.

Comme l’explique Stéphanie Massé, directrice nationale des ventes chez Auto-jobs.ca, « Grâce à nos services d’affichage et de recrutement assisté, nous arrivons à trouver de bons candidats. Mais pour certains postes clés, c’est quasiment impossible. Par conséquent, le fait d’offrir la possibilité d’avoir recours à des travailleurs étrangers est une solution très intéressante pour notre clientèle. »

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Travailleurs étrangers : quel impact les décisions gouvernementales auront-elles dans le secteur automobile?

Québec et Ottawa, engagés dans un bras de fer en immigration, ont annoncé des restrictions concernant les travailleurs étrangers temporaires qui vont toucher l’industrie automobile québécoise. Mais à quel point?

Le 20 août dernier, le gouvernement du Québec a proclamé qu’à compter du 3 septembre, la délivrance des permis pour les travailleurs étrangers temporaires à bas salaire (en deçà de 27,47 $ de l’heure, ou 57 000 $ par an) qui s’établissent à Montréal sera gelée pour six mois. Seuls les secteurs de la santé, de l’éducation, de la construction, de l’agriculture et de la transformation alimentaire bénéficieront d’une exemption.

Puis le 26 août, le gouvernement du Canada a aussi pris de nouvelles mesures pour les postes à bas salaire qui prendront effet le 26 septembre. On y retrouve le refus de traitement des demandes d’EIMT dans les zones métropolitaines où le taux de chômage est de 6 % ou plus, un nouveau plafond de 10 % de travailleurs étrangers temporaires au sein d’une entreprise, et une durée maximale d’emploi réduite de deux à un an. À peu de choses près, les secteurs exemptés sont les mêmes que ceux identifiés par le gouvernement québécois.

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