CCPQ : Donner un nouveau souffle à la main-d’œuvre en carrosserie

Jonathan Pilon, PDG de la CCPQ @Michel Beaunoyer

En signant un partenariat avec Auto-jobs.ca, le nouveau président exécutif de la Corporation des carrossiers professionnels du Québec met en avant une de ses priorités phares : attirer et recruter de la main-d’œuvre en carrosserie au Québec.

Depuis le mois d’août, Jonathan Pilon fait souffler un vent de renouveau dans le milieu de la carrosserie québécoise. Lui-même ancien carrossier, en plus d’avoir travaillé comme estimateur de dommages, ainsi qu’à titre de gestionnaire pour plusieurs compagnies d’assurances, il connaît très bien son domaine d’activités. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à se porter candidat à la tête de la Corporation des carrossiers professionnels du Québec (CCPQ), qui doit faire face à plusieurs défis de taille.

« Depuis plus de 20 ans que j’évolue sans cette industrie, j’ai toujours été frappé par l’image du verre à moitié vide qui colle à la carrosserie, confie-t-il. C’est comme si ce corps de métier était l’enfant pauvre du Québec, sans reconnaissance, sans relève, sans intérêt auprès des jeunes. Et pourtant, il est en pleine évolution ! Nouveaux matériaux, véhicules électriques et intelligents, automatisation ; tout change rapidement dans ce domaine, même si c’est méconnu. »

Renouveler et pérenniser le secteur carrossier

Le nouveau président exécutif de la CCPQ a pour objectifs centraux, d’une part d’outiller ses 160 entreprises membres en main-d’œuvre, et d’autre part, de rendre le milieu de la carrosserie plus attractif auprès du grand public, notamment des jeunes.

« Je suis convaincu que nos talents, on en a déjà ici, il suffit de les attirer en plus de faire venir des travailleurs étrangers pour pallier le manque d’employés spécialisés », affirme-t-il. 

Pour y parvenir, M. Pilon souhaite changer l’image de l’industrie carrossière, pour la rajeunir, la rendre plus sexy et attrayante. Il a d’ailleurs engagé la dynamique Kassy Vaudry, du podcast Spotlight Carrosserie, à titre de conseillère en communication et en relations d’affaires.

Comme il l’indique, « Nous voulons élargir notre public cible en étant plus présents sur les réseaux sociaux, afin d’informer, de communiquer et d’intéresser plus de gens à notre milieu. Nous sommes aussi actifs auprès des CPA, du CPCPA et d’Innoviste. Enfin, nous réalisons ce que j’appelle du porte-à-porte, en allant à la rencontre des gens, en gagnant leur confiance et en leur disant que nous sommes là pour défendre la reconnaissance de leurs acquis, de leur rémunération et de leurs conditions de travail. »

Un partenariat gagnant avec Auto-jobs.ca

Comme le nouveau président exécutif de la CCPQ travaille d’arrache-pied à l’attraction et à la valorisation de la main-d’œuvre en carrosserie, il allait de soit pour lui de renouveler son partenariat avec Auto-jobs.ca.

« C’est un mariage facile, car c’est une plateforme sérieuse et sécuritaire, avec des ressources spécialisées pour tous les besoins en RH de nos membres, indique-t-il. Offres d’emploi, publicités, rédaction, services de consultation, recrutement local et international. Auto-jobs propose tout cela, et à des tarifs concurrentiels exclusifs pour nos membres. »

Effectivement, les 160 membres de la CCPQ disposent depuis le 1er octobre de plusieurs avantages, comme des rabais intéressants sur les affichages et les espaces publicitaires, la rédaction promotionnelle et le recrutement assisté. Ils bénéficient aussi de ressources spécifiques relatives à l’intégration de travailleurs étrangers.

Avec autant d’éléments, on peut vraiment dire que le partenariat officiel entre la CCPQ et Auto-jobs.ca est gagnant !

Marie-Soleil Labelle : les deux mains sur le volant

Elle n’a que 20 ans, mais elle connaît déjà très bien les podiums et carbure depuis longtemps à la vitesse, au vrombissement du moteur et à l’odeur d’essence des bolides qu’elle conduit sur les pistes de course canadiennes et américaines. Rencontre avec Marie-Soleil Labelle, une pilote qui voit grand.

À première vue, Marie-Soleil Labelle a tout de la jeune universitaire. Elle est féminine, élancée, articulée, engagée dans un double baccalauréat en génie mécanique et en technologie de l’information à l’Université d’Ottawa.

Mais il ne faut pas se fier à cette première impression. Parce que Sunny, comme ses proches la surnomment, est une talentueuse et redoutable pilote qui s’est notamment classée, en 2022, au 2rang de la Coupe Nissan Sentra en classe Micra, ainsi que 3e au Grand Prix du Canada. Un Grand Prix d’ailleurs remporté la même année et en 2024 par une autre femme, Valérie Limoges, dont Marie-Soleil Labelle semble suivre les traces… et compte bien les dépasser. Où le boudin noir est sacré Poursuivre la lecture « Marie-Soleil Labelle : les deux mains sur le volant »

Recrutement international : pas de panique !

Les annonces gouvernementales ne signifient pas la fin du recrutement de travailleurs étrangers dans le secteur automobile. Voici comment manœuvrer pour les jours et mois à venir.

Comme nous en avions parlé dans cet article au mois de septembre dernier, Québec et Ottawa ont commencé à annoncer au mois d’août des restrictions à l’embauche de travailleurs étrangers temporaires à bas salaire (en deçà de 27,47 $ de l’heure, ou 57 000 $ par an) : gel pour six mois des recrutements à Montréal, refus de traitement des demandes d’EIMT dans les zones métropolitaines où le taux de chômage est de 6 % ou plus, nouveau plafond de 10 % de travailleurs étrangers temporaires au sein d’une entreprise, durée maximale d’emploi réduite de deux à un an.

Évidemment, ces annonces ont bousculé le milieu automobile, où le recrutement international est souvent vital pour combler un manque de main-d’œuvre récurrent. Il est donc compréhensible que plusieurs employeurs du secteur soient stressés en apprenant les décisions supplémentaires prises au cours des dernière semaines.

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Façonner l’avenir de la réparation en carrosserie

Le second événement de l’année 2024 du Forum canadien de l’industrie de la carrosserie (CCIF) a réuni de nombreux acteurs du milieu automobile autour des nouveautés, enjeux et opportunités de ce secteur d’activités.

Le 20 septembre dernier, à Montréal, le Forum canadien de l’industrie de la carrosserie (CCIF) a attiré beaucoup de professionnels : des réparateurs en carrosserie, des assureurs, des concessionnaires, des fabricants d’équipement d’origine (FÉO), des éducateurs, des fournisseurs et des prestataires de services.

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La CCAQ se dote d’une certification pour réguler les pratiques des concessionnaires du Québec

La 2e Rencontre au Sommet de la CCAQ a été au cœur du lancement de ce qui ressemble à une petite révolution au sein d’une industrie à la réputation exécrable auprès des consommateurs : une certification garantissant de bonnes pratiques, assortie d’un programme de normalisation et de mesures de contrôle.

La 2e Rencontre au Sommet de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ), qui s’est tenue les 12 et 13 septembre au Centre des sciences à Montréal, n’était pas anodine. Plus de 400 personnes représentant des concessionnaires, des fournisseurs, la SAAQ, l’Office de la protection du consommateur (OPC) et l’Automobile Protection Association (APA) s’y sont d’ailleurs réunis, en vue d’y concrétiser les engagements pris dans un Manifeste lors de la dernière édition de 2023.

Il faut dire que ce sur quoi ont depuis potassé les employés et les 15 concessionnaires du conseil d’administration de la CCAQ, en compagnie de deux comités – un d’éthique et de conformité, l’autre de ressources humaines – et plusieurs experts externes n’est rien de moins qu’un changement de culture au sein des concessionnaires du Québec.

Toutefois, comme l’a souligné le PDG de la CCAQ Ian P. Sam Yue Chi à l’ouverture de la Rencontre, les concessions n’ont plus le choix : « Il faut transformer notre industrie et changer notre image publique auprès des consommateurs si nous voulons assurer la pérennité de nos entreprises. Si nous ne le faisons pas, d’autres le feront à notre place » a-t-il martelé.

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