Un recruteur et un chasseur de têtes comblent tous deux des emplois, mais leurs méthodes, leurs ressources et leur influence sont différentes. Apprenez à mieux les connaître !
Il existe de nombreuses similitudes entre ce que les recruteurs et les chasseurs de têtes font au quotidien, et c’est ce qui explique pourquoi certaines – ou plutôt beaucoup – de personnes ont du mal à les distinguer.
Pourtant, leurs métiers sont vraiment différents. Par exemple, le chasseur de têtes est souvent engagé pour trouver des profils spécialisés et difficiles à trouver sur le marché, tandis que le recruteur est surtout sollicité pour trouver des candidats au profil plus standard.
Leurs méthodes de travail ne sont également pas les mêmes. Le chasseur de têtes a une approche plus audacieuse qui peut à tort le faire passer pour quelqu’un qui veut placer à tout prix des candidats afin de pouvoir toucher une commission. Alors que la stratégie d’un recruteur, plus traditionnelle, peut à première vue être plus rassurante. Pourtant, son rôle et son implication auprès des candidats seront en réalité moins importants et avantageuses que ceux d’un chasseur de têtes.
Alors, pour démystifier ces deux métiers, suivez le guide !
Que font les chasseurs de têtes ?
Les chasseurs de têtes sont des personnes qui accompagnent les candidats et les entreprises avec des postes à combler tout au long du processus d’embauche. Les entreprises font appel à eux pour gagner un temps précieux dans le recrutement de nouveaux talents que, souvent, elles ne parviendraient pas à trouver de manière autonome ou au moyen d’un recrutement traditionnel. Par exemple, dans le secteur automobile au Québec, il n’est pas rare que des ingénieurs automobiles (conception, construction, qualité, maintenance, logistique, etc.), mais aussi des experts techniques devenus difficiles à trouver soient chassés.
La mission des chasseurs de têtes est double. Elle consiste à trouver rapidement des candidats aux compétences recherchées et dont les qualités personnelles correspondront à celles des entreprises qui embauchent. Et parallèlement, un bon chasseur de têtes jouera un rôle de conseiller auprès des candidats, afin de répondre à leurs besoins et à leurs vœux.
Pour trouver les meilleurs profils pour le compte de leurs clients, les chasseurs de têtes emploient une approche directe. En s’appuyant sur un large réseau de contacts et sur des plateformes précises, ils contactent directement les talents intéressants et n’usent pas de moyens conventionnels propres aux recruteurs comme la diffusion d’annonces, des CVthèques ou des groupes sur les réseaux sociaux.
Des méthodes de travail différentes
Les recruteurs vont généralement chercher à attirer de nouveaux candidats grâce à des sources traditionnelles. Grâce à ce sourcing, ils peuvent recevoir des dizaines, voire des centaines de CV plus ou moins adaptés qu’ils trieront avant de contacter des candidats pour tel ou tel emploi.
Par contre, les chasseurs de têtes vont plutôt utiliser leur large réseau de contacts pour repérer ceux qui répondent au profil recherché par leurs clients ou dont ils sentent le potentiel, quitte à ce que ces talents ne soient pas en recherche d’emploi ou occupent déjà un poste intéressant dans une société. Il faut d’ailleurs savoir que les candidats approchés peuvent aussi bien être des juniors, que des intermédiaires ou des séniors, contrairement à l’idée reçue qui veut que seuls des cadres ou de grands spécialistes soient chassés.
Les chasseurs de tête sont également des professionnels beaucoup plus spécialisés que des recruteurs. Pour trouver les meilleurs candidats et être efficaces, ils vont œuvrer exclusivement dans des secteurs bien précis. Si par exemple, ils évoluent dans l’industrie automobile, ils accepteront uniquement des mandats associés à cette industrie, alors que des recruteurs pourront travailler avec toutes sortes de milieux.
Bref, disposer d’un ou même de plusieurs chasseurs de tête dans son réseau est un gros plus pour faire avancer sa carrière. Alors ne leur fermez jamais la porte et soyez courtois avec eux !