On a tous en tête cette image vieillotte du «vendeur» de voitures usagées vêtu d’un veston brun à carreaux, d’un pantalon en velours côtelé beige et de chaussures en simili-croco. Sans imiter cet extrême, est-ce qu’un employeur a droit d’imposer un code vestimentaire au travail?
La réponse est oui, sous certaines limites. Votre apparence et votre tenue vestimentaire au travail se veulent le reflet de l’organisation et ont souvent un impact sur les perceptions de la clientèle, d’autant plus lorsque vous travaillez directement avec le public.
Les raisons d’imposition de telles normes doivent toutefois être reliées à des motifs de santé et de sécurité ou à l’image de l’entreprise. Elles ne peuvent en aucun temps être basées sur l’âge, le sexe, l’origine ethnique, la religion, un handicap ou tout autre facteur de discrimination.
Une politique vestimentaire constitue le moyen par excellence de transmettre vos attentes à votre personnel et d’assurer son respect. Il importe que tous vos employés, sans exception, connaissent le code en vigueur. Au besoin, rappelez-le dans un courriel de façon périodique.
Il va de soi que les normes peuvent être différentes selon les circonstances, par exemple pour les représentants versus les mécaniciens. Le type de concession peut aussi influencer les règles en fonction de la clientèle visée, jeune et branchée ou plus conventionnelle et huppée.
Bref, une image soignée et professionnelle est de mise dans l’industrie automobile afin de maintenir une certaine crédibilité. En cas de doute, oubliez le veston à carreaux et optez pour un style plus formel, car la sobriété a toujours bien meilleur goût!