Code vestimentaire : l’habit fait le moine!

Notre habillement peut grandement influencer les perceptions de nos clients, partenaires ou collègues, ce pourquoi il importe que des règles claires soient établies au sein de l’entreprise pour préserver son image et sa réputation.

Au-delà de l’image et de la réputation, il y a aussi un aspect sécurité à tenir en compte dans la mise en place d’une telle politique. Pensons, par exemple, à l’obligation de porter des bottes à embouts rigides dans l’atelier de mécanique.

D’ailleurs, selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, l’employeur est en droit de fixer des exigences quant à la tenue vestimentaire de ses employés, car cela fait partie de son droit de gérance.

La désobéissance à ces règles peut même conduire à des mesures disciplinaires de degrés variés en fonction de l’écart de conduite. Il importe cependant que lesdites règles soient précises et connues de tous afin de rendre légal leur mise en application.

Signalons toutefois que ces règles ont des limites, entres autres en ce qui a trait au coût des vêtements exigés par l’employeur ou aux droits et libertés des employés, par exemple :

– L’employeur ne peut exiger un montant d’un salarié pour l’achat, l’usage ou l’entretien d’un vêtement particulier qui aurait pour effet que le salarié reçoive moins que le salaire minimum;

 

– L’employeur ne peut exiger d’un salarié qu’il paie pour un vêtement particulier qui l’identifie comme étant un salarié de son établissement;

– L’employeur ne peut exiger d’un salarié l’achat de vêtements ou d’accessoires dont il fait le commerce; et

– L’employeur doit éviter que ses exigences quant au port d’un vêtement particulier soient abusives ou inadmissibles pour le type d’activités propres à son entreprise.

En milieu de travail, le fameux dicton est bafoué, car l’habit fait le moine!

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