La rémunération demeure l’une des sources de motivation les plus grandes pour les représentants des ventes de l’industrie automobile, influençant directement leurs performances. Or, où tracer la ligne entre le salaire fixe de base et les commissions?
La réponse n’est certes pas simple, car plusieurs facteurs peuvent influencer le calcul. Le ratio utilisé par les compétiteurs dans une région donnée sera un bon point de départ. Ensuite, il s’agit de trouver un juste équilibre entre un salaire de base raisonnable et un système de commissions qui poussera les vendeurs à atteindre, voire dépasser les objectifs fixés.
Le défi se veut donc de mettre la barre au bon endroit, tout en établissant une échelle de commissions progressive réaliste suscitant ce désir de performance. L’employé pourra ainsi gagner davantage en étant proactif dans ses démarches de ventes. Pour l’entreprise, il s’agit en quelque sorte d’un partage de profits puisque ceux-ci augmenteront au même rythme que les résultats des vendeurs. La formule n’est toutefois pas sans failles, car il ne faut que cet appât devienne obsessif pour certains individus, au point d’harceler ou de mettre une pression indue sur la clientèle actuelle et potentielle.
Les représentants des ventes sont, règle générale, des personnes qui ont confiance en leurs moyens. Les succès priment, tout comme la possibilité d’accroître leurs gains. Il est donc nécessaire de les récompenser pour les efforts fournis avec des incitatifs monétaires qui seront bénéfiques tant pour eux que pour l’entreprise.