Victime de son succès, ce concessionnaire cherche à ajouter plusieurs membres à son équipe!
Chez Globocam Anjou, l’atelier de réparation est ouvert de sept heures du matin jusqu’à minuit. Le concessionnaire a beaucoup de succès, alors les employés n’ont pas le temps de chômer!
« On a de l’ouvrage par-dessus la tête! lance Marc-André Duhaime, avant de rentrer au boulot pour son quart du soir. On recherche des employés dans presque tous les secteurs de l’entreprise. »
Le technicien en mécanique qui adore son emploi a discuté de son quotidien avec Auto-jobs.ca.
Auto-jobs.ca : En quelques mots, pouvez-vous nous décrire l’entreprise où vous travaillez?
Marc-André Duhaime: Globocam, qui existe depuis 25 ans, possède cinq concessionnaires de camions lourds neufs et usagés au Québec (Pointe-Claire, Anjou, Boucherville, Québec et Lévis), certifiés Elite Support par Daimler Trucks North America, qui emploient 350 employés.
Sincèrement, nos produits, dont les Western Star, sont très bons. On détient plus du tiers des parts de marché à Montréal, donc on est assez occupés dernièrement!
Quels sont les avantages à travailler pour Globocam?
Nous sommes syndiqués, alors c’est certain que nous avons de bons avantages sociaux puis des salaires intéressants.
Trouver des mécaniciens, c’est de plus en plus difficile, alors il y a une compétition entre les employeurs. Ici, on nous gâte! Pour le 25e anniversaire de l’entreprise, on assiste à des évènements à gauche et à droite. Nos employeurs veulent faire en sorte qu’on reste ici longtemps et ça fonctionne.
À vos yeux, quels sont les atouts d’un bon technicien?
Un bon technicien, ça doit avoir de bons yeux!
Si on te dit de réparer un filage, il ne faut pas que tu te limites à cela. Tu dois tout de même voir si d’autres pièces peuvent être endommagées ou brisées. Lorsque tu vois un problème, tu dois savoir t’arrêter deux minutes pour accumuler des informations.
Ceux qui essaient de travailler trop rapidement vont finir par couper les coins ronds. Prendre cinq minutes supplémentaires pour satisfaire ton client, même si ça ne te tente pas, vaut toujours la peine.
Quelle est votre clientèle?
Elle est surtout composée de grandes entreprises. On fait affaire avec des clients comme la Ville de Montréal ou Molson.
Est-ce stressant de travailler avec des clients aussi importants?
En fait, je pense que travailler avec de petits clients est beaucoup plus stressant. Si un grand client a 300 camions dans sa cour, il subira moins les impacts négatifs d’un bris mécanique sur une de ses machines.
Par contre, si tu conserves le camion d’un particulier pour une semaine pour des réparations, il est possible qu’il ne puisse plus travailler, voire faire faillite. Avec ces clients-là, on a beaucoup plus de pression.
Qu’est-ce qui vous distingue sur le marché?
La compétence de notre noyau d’employés fait en sorte que nous servons bien le client.
La plupart des concessionnaires sont axés sur les mêmes directives, en offrant toujours le même service, dans le modèle d’un McDonald’s. On essaie d’aller plus loin que ça, en démontrant de la courtoisie et offrant un très bon service.
Quels conseils donneriez-vous à technicien qui commence dans le milieu?
D’apprendre à être consciencieux, ne pas aller trop rapidement pour bien comprendre son travail.
La patience est aussi très importante quand on commence. Au départ, les tâches sont plates. Tu fais de la maintenance, des graissages, tu passes tes journées sous un camion, complètement beurré en rentrant chez toi…
Il ne faut pas avoir peur de foncer. Même si on te propose une tâche que tu n’as jamais eu la chance de faire auparavant, vas-y. Pose des questions, prouve à ton employeur qu’il peut avoir confiance en toi.
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