Si vous vous sentez en ce moment comme une dinde en attente de la farce, soit complètement vidée, mieux vaut porter une attention particulière aux signes avant-coureurs de l’épuisement professionnel, trop commun en fin d’année.
Personne n’est à l’abri de ce mal pernicieux, mieux connu sous le nom anglais de «burnout». Au Québec, plus du quart des travailleurs disent d’ailleurs vivre un degré élevé de stress chronique alors qu’horaires chargés, tâches multiples et pression continuelle meublent le quotidien.
Il importe donc d’être attentif aux symptômes qui se manifestent tant au niveau physiologique, psychologique qu’émotionnel. Ceux-ci se traduisent généralement par un sentiment constant de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets.
Concrètement, l’individu vit un désengagement progressif au travail, un manque d’intérêt et de motivation ainsi qu’une chute de performance. Il semble de plus en plus perdu, incapable de se concentrer. Son humeur change au gré du vent, devenant irritable à la moindre contrariété.
Frustration et cynisme sont maintenant les traits marquants de son profil. Il se sent dorénavant incompétent et sujet à l’échec, s’isolant par manque de confiance, inquiétude et insécurité. L’insomnie et les petits bobos prennent le dessus, le plongeant dans un cycle semblant sans fin.
Si vous vous êtes reconnu en tout ou en partie dans ce descriptif, il est peut être temps pour vous de rencontrer un professionnel de la santé.
Sur ce, au nom d’Auto-Jobs.ca, je vous souhaite justement santé et bonheur pour 2016!