Les horaires flexibles deviennent de plus en plus un facteur important de considération pour les chercheurs d’emploi. Les entreprises doivent donc s’adapter à cette réalité dans le but d’attirer les meilleurs candidats, mais, aussi, de retenir les travailleurs déjà en poste.
Heures variables, semaines comprimées, travail à temps partiel et partages d’emploi sont les formes les plus courantes d’horaires flexibles. Ces initiatives comptent d’ailleurs de nombreux avantages, tant pour les employés que les employeurs.
D’un côté, les travailleurs peuvent plus facilement concilier boulot et vie personnelle, éviter la circulation aux heures de pointe et accomplir davantage de besogne. De l’autre, l’organisation peut prévoir l’accomplissement de tâches sur une période accrue, faire une utilisation plus efficace des installations et équipements, en plus d’assurer des disponibilités continues.
Toutefois, pour que cette approche fonctionne sans anicroches, les deux clans doivent miser sur une grande confiance mutuelle et des relations basées sur la communication. Des politiques et procédures claires doivent aussi être établies afin d’assurer un traitement équitable pour tous les employés.
Vrai, les régimes de travail plus souples peuvent présenter tout un défi, surtout pour les petites et moyennes entreprises, notamment en termes de supervision et de comptabilité. Il faut aussi analyser les répercussions qu’une telle démarche peut avoir sur le service à la clientèle.
Bref, l’implantation d’horaires flexibles n’est pas une mince affaire, mais les répercussions sur la motivation et l’efficacité de l’équipe peuvent nettement valoir toute cette gymnastique.