De nos jours, la vaste majorité des entreprises reconnaissent l’importance et la valeur ajoutée de la diversité au travail, d’autant plus si celles-ci sont établies dans de grands centres urbains de plus en plus cosmopolites. Certaines organisations ne savent toutefois trop comment traduire ces bonnes intentions par des politiques, des plans et des pratiques qui sont adaptés à la mise en place et au maintien d’un environnement inclusif et dynamique. La recette est pourtant simple, mais encore méconnue…
Même si les méthodes de recrutement ont été modifiées avec succès, les dirigeants doivent par la suite susciter l’engagement des employés. Cette étape n’est pas une mince tâche, car la culture intrinsèque de l’industrie automobile est souvent enracinée dans de longues traditions. Le meilleur moyen de créer un environnement plus inclusif consiste donc à donner l’exemple. Soulignez l’importance de la diversité et faites-en la promotion par tous les moyens possibles en démontrant souplesse et respect pour répondre aux différents besoins des membres de votre équipe.
Le défi peut paraître ardu à la base, mais un accroissement de la diversité et de l’inclusion au sein d’une organisation contribuera grandement à combler les pénuries de main-d’œuvre, fréquentes dans bien des secteurs d’activités. Cette approche favorisera de plus la rétention du personnel et l’amélioration du service à la clientèle vu cet engagement envers la collectivité. Des études ont en effet démontré que les résultats nets d’une entreprise sont supérieurs lorsque ses employés et sa clientèle-cible partagent des caractéristiques sociodémographiques communes.
Cette démarche permettra aussi, dans bien des cas, d’accroître l’innovation et les compétences pour la résolution de problèmes, car les milieux de travail diversifiés peuvent habituellement compter sur des employés plus productifs et créatifs et, du coup, des équipes de travail plus engagées et performantes. Elle favorise ainsi la compétitivité de l’entreprise en permettant de mieux comprendre le marché environnant.
Désormais, l’évolution démographique canadienne et mondiale fait en sorte que les organisations n’ont plus le choix de reconnaître et de valoriser les talents et le potentiel de leurs employés membres de minorités, non seulement en termes d’ethnicité, de religion ou de culture, mais aussi en termes de langue, de sexe et d’âge.
« L’uniformité c’est la mort, la diversité c’est la vie », disait le philosophe russe Mikhaïl Bakounine. Vrai, le rôle des gestionnaires devient en quelque sorte plus complexe, mais le fait de détenir un bassin d’employés diversifié où gravite une vaste gamme de talents, de qualités et de caractéristiques humaines ne peut qu’être bénéfique pour une entreprise, car elle se veut le reflet fidèle de nos collectivités.