L’industrie automobile, c’est connu, est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre qui n’est pas à la veille de s’estomper, ce pourquoi les concessionnaires et les ateliers de mécanique ont tout avantage à embaucher des apprentis munis de diplômes d’études professionnelles.
Les bienfaits sont nombreux, car ces nouveaux diplômés sont motivés à mettre en pratique leurs talents. Ils possèdent de plus les connaissances de base du métier, tout en étant nourris des plus récentes technologies de la mécanique automobile.
Pour garantir le succès d’une telle démarche, il importe toutefois de l’accompagner d’un bon plan d’accueil et d’intégration. Ce plan, adapté à l’entreprise, devrait à tout le moins inclure les éléments suivants :
– Préparer le poste de travail en l’équipant de tous les outils nécessaires à ses tâches;
– Prévoir une visite des lieux et une introduction à ses collègues, préalablement informés;
– Présenter, entre autres, l’entreprise, les conditions de travail et les consignes de sécurité;
– Attribuer à l’apprenti un mentor/parrain expérimenté, dédié et qualifié;
– Organiser l’emploi du temps, en y intégrant une phase d’adaptation; et
– Prévoir des entretiens d’évaluation réguliers.
«Cette approche crée un intérêt, un lien d’appartenance à l’industrie et, en bout de ligne, tout le monde en sort gagnant», de dire Dominique Bousquet, directeur adjoint de l’école des métiers de Montréal et président du comité éducation/travail de l’équipement motorisé.
Bref, l’embauche d’un apprenti diplômé demande certes un investissement de temps et d’argent pour les entreprises, mais elle offre en contrepartie des avantages uniques qui peuvent lui être très payants, tant à court qu’à long terme.