Les heures de lunch sont interminables, les retards sont réguliers, les pauses cigarette, les pauses collations, les appels personnels, etc. Tout compte fait, il lui reste bien peu de temps à allouer à ses fonctions.
Et si cette situation avait des conséquences sur votre travail, vos résultats, votre patience? Possible et définitivement frustrant. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e). Saviez-vous que plus de 20 % des gens s’identifient comme étant des procrastinateurs experts?!
Avoir une discussion ouverte et respectueuse…
N’hésitez pas à avoir une discussion ouverte et respectueuse avec votre collègue. Faites-lui savoir que cette situation est difficile pour vous parce qu’elle affecte votre travail. Soyez ouvert et empathique puisqu’il pourrait s’agir de circonstances atténuantes dont vous ignorez l’existence. Vivrait-il des difficultés financières? Traverse-t-il une séparation? Un de ses proches est gravement malade? Il est également possible que la paresse soit la seule raison de son comportement, mais, inutile de sauter aux conclusions trop rapidement. L’important à cette étape est la façon d’approcher la situation. Proposez-lui de changer, demandez-lui quelles solutions il souhaiterait apporter…
Vous avez discuté avec votre collègue, vous avez laissé quelques jours s’écouler et malheureusement aucun changement ne semble s’amorcer. Vous devez passer à l’action et en faire part à votre patron. Après tout, c’est de sa responsabilité d’aborder vos collègues avec ce type de problème. Informez-le de ce que vous avez observé en restant objectif et en expliquant les faits. Surtout, évitez de faire des jugements de valeur, car on pourrait croire que vous agissez par vengeance.
Il peut être inquiétant de discuter d’une telle situation avec son patron et il est également normal de craindre la qualité de l’ambiance de travail avec votre collègue après coup. Cependant, gardez en tête que vous pourriez être la personne qui aura permis d’apporter des solutions concrètes aux problématiques vécues par ce collègue aux apparences… paresseuses. Il pourrait vous en remercier éventuellement !