L’étoile du mois Auto-jobs Marissa Spinola, mécanicienne

La passion des automobiles, Marissa Spinola, une jeune mécanicienne fraîchement diplômée du DEP en mécanique automobile qui œuvre actuellement chez Mitsubishi, l’a jusqu’au bout des ongles. Voici son témoignage !

Pourquoi avez-vous décidé d’entreprendre des études en mécanique automobile ?

J’ai grandi dans une famille de passionnés de voitures. Dès que mon père touchait à la sienne, j’accourais pour l’aider et voulais toujours en savoir plus. C’est donc un peu normal que je me sois intéressée très jeune à la mécanique. Je suis aussi très habile de mes mains. J’ai bâti moi-même tous les meubles de ma chambre et plusieurs autres dans la maison de mes parents. 

J’ai donc complété mes études secondaires, avant de m’inscrire au DEP en mécanique automobile. J’avais de très bonnes notes à l’école, mais le DEP m’a permis de faire ce que j’aime par-dessus tout : travailler sur des voitures !

Quels sont vos plans de carrière ?

Je suis entrée chez Mitsubishi en tant que mécanicienne cette année, après avoir terminé mes études. Pour l’instant, je prends de l’expérience et je réfléchis au futur de ma carrière. Par exemple, j’aimerais occuper le poste de cheffe technicienne dans un concessionnaire automobile, que ce soit ici chez Mitsubishi ou ailleurs. Ou bien aller chercher une certification en plus mécanique des moteurs diesels pour travailler dans le domaine de la mécanique de véhicules lourds. Poursuivre la lecture « L’étoile du mois Auto-jobs Marissa Spinola, mécanicienne »

ChatGPT et recherche d’emploi dans le secteur automobile

L’intelligence artificielle en général, et ChatGPT en particulier, risquent de changer drastiquement les codes du recrutement. Comment en tirer pleinement avantage quand on cherche un travail dans le domaine automobile ?

Faites-vous partie des nombreuses personnes qui ont testé ChatGPT ? Vous vous êtes donc rapidement rendu compte des possibilités immenses de ce moteur d’intelligence artificielle, qui se concentre dans une spécialité : le traitement de textes automatisé.

Ce logiciel analyse des millions, voire des milliards de textes dans des banques de données afin de converser par écrit avec des êtres humains, dont il s’enrichit aussi des échanges.

ChatGPT représente par conséquent un outil précieux lors de toute tâche de rédaction… et plus encore. Service-client, traduction, analyse, expertise-conseil, programmation, marketing, éducation, journalisme et même création littéraire… Il semble ne rien y avoir à son épreuve. Alors, pourquoi ne pas l’utiliser quand on cherche un emploi ?

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Recrutement et préjugés

Les préjugés, conscients ou non, ont-ils encore la vie dure lors des processus de recrutement? Marina Gérard nous fait part de son opinion et de conseils judicieux.

Quels sont les préjugés qui reviennent le plus souvent lors des processus d’embauche ? Je vais être honnête : même si beaucoup d’efforts sont faits en la matière, les femmes, mais aussi les travailleurs issus de la diversité souffrent encore de discrimination à cette étape.

Par exemple, de nombreux employeurs vont rejeter davantage les candidatures des travailleurs qui sont arrivés récemment au pays. Pourquoi ? Officiellement, parce qu’ils tiennent fortement à ce que leurs nouveaux employés détiennent une expérience de travail « canadienne »… Une notion un peu vague qui permet à certains employeurs de justifier un recrutement teinté de préjugés inconscients. Ils vont donc préférer laisser de côté des employés avec une très belle expérience à l’étranger, au profit de ceux, avec moins de compétences, qui détiennent cette fameuse expérience de travail « canadienne ». Ils estiment que les gens d’ici connaissent mieux le pays, les façons typiques de s’exprimer et de communiquer, qu’ils ont une meilleure connaissance des procédés de travail à la nord-américaine, etc. 

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L’équité salariale selon une recruteuse

Pourquoi le Québec n’a-t-il pas encore atteint la parité salariale hommes-femmes ? Marina Gérard, spécialiste en recrutement, nous fait mieux comprendre ce phénomène.

Les hommes, les femmes et les congés

Pourquoi y a-t-il encore une différence de salaire entre les hommes et les femmes ? Tout d’abord, je dirais qu’elle est due au fait que la femme moyenne prend plus de congés que l’homme moyen. En effet, elles sont plus susceptibles de prendre, en plus de congés de maternité, plus de congés maladie pour surveiller les enfants. Bref, pour des raisons culturelles qui sont hors de leur contrôle, les femmes sont moins présentes que les hommes au travail, et on les considère du même coup moins engagées.

Dans cette même veine, lorsque les femmes s’absentent beaucoup, il est plus difficile pour elles de demander une augmentation salariale annuelle. La majorité d’entre elles ne le font d’ailleurs pas assez fréquemment, ce qui contribue à creuser l’écart entre leurs salaires et celui de leurs pairs masculins, qui suit davantage l’augmentation du coût de la vie. Si une femme décide donc d’avoir plusieurs enfants, son salaire en souffrira de façon importante.

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Croyez-vous en la parité ?

La parité hommes-femmes est un enjeu majeur dans l’industrie automobile. Les efforts fournis sont-ils suffisants ? Et quelles solutions adopter pour y tendre davantage ?

Selon des statistiques tirées du site de la Corporation des Concessionnaires du Québec (CCAQ), les femmes représentent uniquement 18% de la main-d’œuvre de l’industrie automobile. 

Pourquoi sont-elles aussi peu nombreuses dans ce secteur d’activité ? Bien sûr, parce que les métiers automobiles sont historiquement et culturellement genrés au masculin. Mais ce n’est pas la seule raison. Les femmes n’obtiennent que 90% du taux horaire des hommes dans ce domaine (en 2021, ce taux horaire se situait à 92 %, donc il a reculé), d’une part. Et on ne leur donne pas autant de postes à temps plein que les hommes, d’autre part ; si bien que les travailleuses du Québec ne gagnent que 82% du salaire hebdomadaire des hommes. 

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