Les annonces gouvernementales ne signifient pas la fin du recrutement de travailleurs étrangers dans le secteur automobile. Voici comment manœuvrer pour les jours et mois à venir.
Comme nous en avions parlé dans cet article au mois de septembre dernier, Québec et Ottawa ont commencé à annoncer au mois d’août des restrictions à l’embauche de travailleurs étrangers temporaires à bas salaire (en deçà de 27,47 $ de l’heure, ou 57 000 $ par an) : gel pour six mois des recrutements à Montréal, refus de traitement des demandes d’EIMT dans les zones métropolitaines où le taux de chômage est de 6 % ou plus, nouveau plafond de 10 % de travailleurs étrangers temporaires au sein d’une entreprise, durée maximale d’emploi réduite de deux à un an.
Évidemment, ces annonces ont bousculé le milieu automobile, où le recrutement international est souvent vital pour combler un manque de main-d’œuvre récurrent. Il est donc compréhensible que plusieurs employeurs du secteur soient stressés en apprenant les décisions supplémentaires prises au cours des dernière semaines.
Ce qu’il faut vraiment retenir des dernières annonces
Dans les faits, ces dernières annonces ne signifient pas du tout la fin du recrutement de travailleurs étrangers dans le secteur automobile.
Au niveau provincial, le gouvernement a mis à l’arrêt pour huit mois deux programmes d’immigration permanente, dont le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ). Les travailleurs étrangers temporaires qui veulent s’établir au Québec de façon permanente sont donc concernés par ce moratoire, mais pas ceux qui y disposent d’un statut temporaire, ni ceux qui sont attendus ou seront recrutés dans les prochains mois.
D’autre part, au niveau fédéral, il a été décidé qu’à compter du 8 novembre 2024, une augmentation de 20% du salaire minimum provincial sera imposée aux employeurs pour tout nouveau travailleur étranger. Ce dernier passera donc au Québec de 27,47 $ de l’heure à 33 $ de l’heure. À travers cette action, le gouvernement souhaite encourager les employeurs à recruter leurs employés dans le bassin de main-d’œuvre canadienne. Mais cette décision ne touchera en vérité qu’une fraction des travailleurs du milieu automobile.
Sophie Corriveau d’Auto-jobs, et Karim Mouldi, PDG de Canari
Des solutions à court et à moyen terme
Les employeurs du secteur automobile peuvent compter sur des professionnels comme l’agence de recrutement international Canari, partenaire d’Auto-jobs, pour y voir clair dans toutes ces annonces et trouver des solutions efficaces pour embaucher des travailleurs étrangers.
« Si vous envisagez d’engager un travailleur étranger cette année et voulez bénéficier du salaire minimum en vigueur, nous vous recommandons fortement de nous faire signe avant le 8 novembre, mentionne Karim Mouldi, le président de Canari. Nous avons élaboré une stratégie afin de contrer cette situation et vous aider pour la prochaine année. »
Par la suite, l’équipe de Canari et, bien sûr, celle d’Auto-jobs seront également actives au-delà du 8 novembre pour les acteurs du milieu automobile, avec les meilleures ressources internationales à portée de main et les meilleurs moyens pour les recruter.
Comme l’indique d’ailleurs Sophie Corriveau, conseillère en recrutement automobile pour Auto-jobs, « Nous sommes disponibles afin de répondre à vos interrogations relatives aux changements importants en recrutement international. En tant qu’employeurs, vous n’aurez à gérer aucun aspect de ces changements, car tout est pris en charge par Canari et Auto-jobs. »
Pas de panique, donc ! Les leaders québécois en recrutement dans le secteur automobile sont prêts à poursuivre leur mission auprès de leurs clients sans faillir.