Face à une importante pénurie de main-d’œuvre, de plus en plus d’entreprises québécoises se tournent vers le recrutement international pour trouver du personnel. Mais qu’en est-il dans le secteur automobile ?
Les chiffres ne mentent pas. Selon un sondage dévoilé en avril 2021 par le Conseil du patronat du Québec (CSQ), 94 % des entreprises connaissent des problèmes pour embaucher du personnel. Sur 430 entreprises sondées, près de la moitié avouent refuser des contrats, et 39 % ont aussi eu à retarder des investissements.
Évidemment, cette étude touche tous les secteurs d’activités, pas seulement celui de l’automobile. Les appels lancés par les patrons en manque de main-d’œuvre dans les médias et les réseaux sociaux en sont la preuve évidente.
Les raisons qui expliquent ce manque dépassent l’attribution de la PCRE : problèmes de formation et requalification, mauvaise rétention du personnel, départs à la retraite anticipée, investissements pour améliorer la productivité, etc.
Tesla, Hyundai IONIQ EV et bientôt…. ET5 ! Ce nouveau véhicule électrique fabriqué en Chine arrive sur nos routes.
Le ET5 sera bientôt sur les routes nord-américaines. Ce nouveau véhicule électrique fabriqué en Chine a des dimensions comparables à celles d’un VUS sous-compact de type CR-V. Il sera vendu par l’Imperium Motor Company de Colombie-Britannique, une filiale de DSG Global.
L’été, c’est la saison parfaite pour tisser des liens entre collègues grâce à des activités extérieures ! Voici nos meilleures suggestions.
Si l’hiver nous confine à l’intérieur, dès que le soleil et la chaleur sont au rendez-vous, pourquoi ne pas profiter du plein air pour faire des activités ludiques et rassembleuses avec nos collègues ?
Pour ceux qui priorisent la tranquillité
Les possibilités en la matière sont quasiment illimitées. Le Québec étant un territoire avec une infinité de lacs et de cours d’eau, il n’est pas difficile d’en trouver un avec une plage pour réunir son équipe autour de paniers de pique-nique et de glacières pleines de breuvages désaltérants.
Le Canada a devancé de cinq ans la date à laquelle son interdiction de vendre sur son territoire des voitures et des camions légers à essence. Les nouvelles réglementations entreront maintenant en vigueur en 2035 au lieu de 2040.
Dans moins de 15 ans, toutes les automobiles vendues au pays devront être des véhicules à émission zéro (VEZ). Cette exigence comprendra les véhicules électriques, mais aussi ceux propulsés à l’hydrogène.
L’annonce a été faite par le ministre fédéral du Transport Omar Alghabra, qui a également mentionné l’intention du Canada de développer des objectifs intérimaires pour 2025 et 2030. Pour les atteindre, le Canada planifie utiliser une combinaison de régulations et d’investissements. Le gouvernement continuera également d’assister financièrement ceux qui achètent des véhicules électriques.
Si les vélos électriques sont tendance, d’autres à la fine pointe de la technologie pourraient très bientôt les remplacer sur les pistes cyclables. Préparez-vous à l’arrivée des vélos intelligents !
La popularité croissante des vélos électriques ne s’est pas amenuisée durant la pandémie, bien au contraire. D’après Francis Marier, copropriétaire du magasin de vélos électriques E2-Sport, les ventes semblent aller bon train. « Pour l’instant, 90% de l’inventaire a été vendu », affirme-t-il au cours d’une entrevue téléphonique.
Selon lui, l’attrait pour le vélo à assistance électrique (VAE) serait lié aux possibilités qu’apporte ce type de véhicule, notamment la capacité de diminuer les efforts physiques lors d’un trajet à bicyclette plus ou moins loin, ou bien en pente.
« Le VAE permet aussi de compenser l’effort pour se concentrer sur la sortie, ou de faire de longs trajets sans pour autant que ça représente un gros effort physique», dit le copropriétaire du magasin E2-Sports.
Francis Marier, copropriétaire de l’entreprise E2-Sports, utilise des vélos électriques pour tous ses besoins, y compris les plus sportifs.
Des vélos de plus en plus technos
Si le vélo électrique est en pleine croissance, il est fort possible qu’il se fasse rapidement damner le pion par un vélo encore plus évolué. Effectivement, comme son nom l’indique, le vélo intelligent est….intelligent. Pour être exact, il propose des options en fonction des éléments détectés autant chez le ou la cycliste que dans son environnement immédiat, grâce à un système intégré. En termes techniques, les vélos intelligents sont dotés d’un système technologique qui s’adapte à la vitesse des cyclistes, mais qui fournissent également une panoplie d’autres fonctionnalités.
Par exemple, le vélo intelligent Angell, conçu par des créateurs français, a placé un détecteur antichute sur son dernier modèle de vélo électrique, le Angell/S. En cas d’accident, un message est envoyé directement à la personne enregistrée en tant que contact d’urgence sur son téléphone.
Avis Vélo Angel, chaîne YouTube Les Numériques
Dans le même esprit, un des développeurs de l’entreprise chinoise Oppo, Zhi Hui Jun, a créé un vélo à équilibrage automatique, à l’aide d’un accéléromètre et de capteurs gyroscopiques qui permettent à la roue avant du vélo de compenser et de changer rapidement de direction en cas de chute.
Presque comme sur une voiture
Les vélos intelligents comme l’Angell offrent plusieurs fonctions grâce aux nouvelles technologies : verrouillage automatique, système de surveillance par géolocalisation, vibreur d’aide à la navigation.
Mais le vélo intelligent peut aller encore plus loin. Par exemple, les cyclistes aguerris le savent bien, pour tourner il faut lever le bras. Eh bien le vélo intelligent pourrait régler ce problème une fois pour toutes. En effet, certains modèles de vélos intelligents possèdent des clignotants intégrés et des feux arrière.
Benjamin Sagna est le président fondateur de Yulbike, fournisseur québécois de vélos électriques mettant l’accent sur le rapport qualité/prix. Celui-ci n’avait pas l’air surpris en entendant parler des possibilités offertes par ce type de vélos. « C’est sûr que maintenant, on trouve différentes fonctionnalités intégrées aux vélos électriques », dit-il au sujet des vélos intelligents.
L’équipe de l’entreprise YulBike. Benjamin Sagna, président et fondateur de Yulbike, est la 2e personne en partant de la gauche.
Les mêmes matériaux que les ordinateurs
La conception des VAE, intelligents ou non, nécessite souvent l’usage d’aluminium pour le cadre du vélo. « Entre l’acier plus lourd et moins cher, et le carbone plus léger mais extrêmement cher, l’aluminium est un bon compromis », déclare Benjamin Sagna.
Les batteries des vélos, quant à elles, sont pour la plupart au lithium, le même type de matériaux utilisés pour les téléphones intelligents et les ordinateurs. Ces derniers amènent moins de contraintes, en termes de poids ou d’économie d’énergie, que les dispositifs auparavant consacrés aux batteries d’après le président et fondateur de Yulbike. D’ailleurs, le vélo intelligent conçu par l’inventeur chinois Zhi Hui Jun fonctionne avec une batterie au lithium qui possède une autonomie d’environ trois heures.
Le vélo intelligent à la sauce québécoise
Pour ceux qui ne souhaitent investir dans un de ces nouveaux vélos, d’autres options s’offrent à eux. Le SmartHalo et SmartHalo 2 sont deux appareils à installer directement sur son vélo qui ont été inventés par l’entreprise québécoise SmartHalo. Ces modules disposent d’un système antivol avec une alarme, de lampes intégrées, donnent des informations sur le kilométrage et peuvent être connectés à un téléphone intelligent. Il est même possible de lire ses messages textes à partir du SmartHalo. L’application SmartHalo est disponible sur l’Apple store. Plusieurs options s’offrent aux cyclistes qui veulent faire l’expérience des fameux smartbike.